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Consentement éclairé

Le principe de consentement éclairé implique qu’un participant soit capable de comprendre l’ensemble des informations qui lui sont présentées dans le formulaire d’information et de consentement (FIC). Lors de l’élaboration de ce dernier, il est donc important d’utiliser un langage adapté au type de participant à qui l’on s’adresse. Par exemple, il est normal et nécessaire d’utiliser un vocabulaire plus simple si le participant est un enfant ou une personne qui possède un faible niveau de littératie.

Utilisation d’un FIC verbal

L’article 3.12 de l’EPTC2 (2018) stipule que « le consentement doit être attesté par la signature d’un formulaire de consentement ou par un autre moyen approprié, documenté par le chercheur ».

Bien qu’un FIC écrit constitue la principale façon de consigner le consentement des participants, dans certaines circonstances, il peut être plus simple de procéder à partir d’un FIC verbal. C’est le cas, par exemple, lorsque la collecte de données implique des entrevues qui se déroulent entièrement en visioconférence ou par téléphone. Le CER rappelle que ce mode de consignation du consentemnet est tout aussi valable que le FIC écrit et que les chercheurs peuvent l’utiliser.

Des modèles de FIC sont disponibles ici.

Utilisation secondaire de données

Selon l’EPTC2 (2018), « l’utilisation secondaire [de renseignements à des fins de recherche] s’entend de l’utilisation, en recherche, de renseignements recueillis à l’origine dans un but autre que celui de la recherche actuelle ».

On ajoute que « des analyses secondaires de données peuvent être effectuées pour diverses raisons, notamment pour éviter de répéter la collecte de données primaires et ainsi réduire les inconvénients pour les participants, pour corroborer ou critiquer les conclusions du projet original, pour comparer l’évolution d’un échantillon au fil du temps, pour appliquer de nouveaux tests d’hypothèses qui n’étaient pas disponibles au moment de la collecte originale et pour confirmer l’authenticité des données ».

Peu importe que les participants d’une étude antérieure aient consenti ou non à une utilisation secondaire de données, tout projet y faisant appel doit préalablement avoir obtenu un certificat éthique.

Vous n’avez pas obtenu le consentement des participants pour une utilisation secondaire de données alors que vous souhaitez maintenant utiliser ces informations dans le cadre d’un autre projet? Tout n’est pas perdu!

En effet, l’article 5.5A de l’Énoncé prévoit des situations pour lesquelles on peut procéder à une utilisation secondaire de données sans retourner aux participants pour solliciter un nouveau consentement.

Le CER est disponible pour en discuter avec vous.

Qualité linguistique

Le CER souhaite rappeler l’importance de la qualité linguistique des documents qui lui sont transmis, tout particulièrement ceux qui seront acheminés aux participants aux recherches.

En plus de mettre en jeu la notoriété des chercheurs et de l’Université, la présence d’un nombre important d’erreurs linguistiques peut entraver la compréhension des participants, et donc nuire à un consentement éclairé.

La CER ne peut pas assumer la correction linguistique des documents qui lui sont transmis. Cette correction devrait avoir lieu avant que les documents lui soient fournis.

Les étudiants qui éprouvent des difficultés en français peuvent consulter sans frais le Centre d’aide en français.

Adaptation du langage utilisé

La notion de consentement éclairé implique qu’un participant puisse comprendre pleinement la nature du projet pour lequel on le sollicite, ainsi que l’ensemble des exigences qu’on a à son égard.

L’atteinte de cette compréhension passe en majeure partie par l’utilisation d’un langage adapté aux participants dans les outils de recrutement et les formulaires d’information et de consentement.

Le CER rappelle qu’il est souhaitable d’ajuster les formulations syntaxiques et le vocabulaire utilisé pour tenir compte des différents types de participants impliqués dans un projet.

Par exemple, le jargon scientifique, le référencement d’auteurs et les erreurs linguistiques sont susceptibles d’entraver la compréhension des participants, ce qui explique que le CER demande parfois des modifications à ce propos.