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Utilisation secondaire de renseignements

Il peut être avantageux de prévoir la conservation des données récoltées dans un projet de recherche pour une éventuelle utilisation de celles-ci dans vos autres projets ou en les partageant à d’autres chercheurs.

Selon l’EPTC2 (2022), « l’utilisation secondaire s’entend de l’utilisation, en recherche, de renseignements recueillis à l’origine dans un but autre que celui de la recherche actuelle. » (p. 98).

Une telle utilisation peut être effectuée pour différentes raisons, par exemple :

  • Pour éviter de répéter une collecte de données primaires et ainsi éviter que les participants aient à consacrer du temps supplémentaire à la recherche;
  • Pour confirmer ou remettre en question les résultats du projet initial;
  • Pour effectuer de nouveaux tests d’hypothèses ou analyses qualitatives;
  • Pour vérifier l’authenticité des données, etc.

Le cas échéant, le participant doit en être informé, dans le Formulaire d’information et de consentement (FIC), qu’une éventuelle utilisation secondaire des données est envisagée, par l’équipe de recherche ou d’autres chercheurs, pour des recherches futures en lien avec le thème de la recherche actuelle. Dans tous les cas, cette utilisation sera approuvée au préalable par un CER.

Enfin, il importe d’ajouter une case à cocher permettant spécifiquement de consentir ou non à l’utilisation secondaire dans la section « Consentement du participant » du FIC. Ainsi, un participant pourra décider, par exemple, de participer au projet original sans toutefois que ses données soient utilisées à d’autres fins.

Pour plus d’informations, vous êtes bienvenus de contacter cer@uqac.ca.

Utilisation secondaire de données

Selon l’EPTC2 (2018), « l’utilisation secondaire [de renseignements à des fins de recherche] s’entend de l’utilisation, en recherche, de renseignements recueillis à l’origine dans un but autre que celui de la recherche actuelle ».

On ajoute que « des analyses secondaires de données peuvent être effectuées pour diverses raisons, notamment pour éviter de répéter la collecte de données primaires et ainsi réduire les inconvénients pour les participants, pour corroborer ou critiquer les conclusions du projet original, pour comparer l’évolution d’un échantillon au fil du temps, pour appliquer de nouveaux tests d’hypothèses qui n’étaient pas disponibles au moment de la collecte originale et pour confirmer l’authenticité des données ».

Peu importe que les participants d’une étude antérieure aient consenti ou non à une utilisation secondaire de données, tout projet y faisant appel doit préalablement avoir obtenu un certificat éthique.

Vous n’avez pas obtenu le consentement des participants pour une utilisation secondaire de données alors que vous souhaitez maintenant utiliser ces informations dans le cadre d’un autre projet? Tout n’est pas perdu!

En effet, l’article 5.5A de l’Énoncé prévoit des situations pour lesquelles on peut procéder à une utilisation secondaire de données sans retourner aux participants pour solliciter un nouveau consentement.

Le CER est disponible pour en discuter avec vous.

Utilisation secondaire de données

L’utilisation secondaire de données réfère à l’utilisation de renseignements ou de matériel biologique humain recueillis à l’origine à d’autres fins (statistiques, administratives, éducatives, thérapeutiques, etc.) ou dans le cadre d’un autre projet de recherche.

Le CER rappelle que tout projet de recherche impliquant une utilisation secondaire de données provenant d’êtres humains doit faire l’objet d’une demande d’approbation éthique. Il existe une exception à cette règle et l’EPTC2 (2018) la formule de la façon suivante à l’article 2.4 .

« Il n’y a pas lieu de faire évaluer par un CER un projet de recherche fondé exclusivement sur l’utilisation secondaire de renseignements anonymes ou de matériel biologique humain anonyme, à condition que le couplage de données, l’enregistrement des résultats ou leur diffusion ne crée pas de renseignements identificatoires ».

En cas de doute sur la nécessité d’une approbation éthique, il est préférable de demander l’avis au CER.