Les membres du LaboNFC dans le Cahier Affaires

Le Quotidien publie tous les ans un Cahier Affaires dans lequel des professionnels et experts s’expriment sur des thématiques liées au développement régional du Saguenay-Lac-St-Jean. Cette année, le journal a notamment interrogé des experts sur les manières par lesquelles il serait possible de redonner une nouvelle image à la région du Saguenay-Lac-St-Jean.

Dans cette optique, deux chercheurs du LaboNFC, à savoir le professeur Damien Hallegatte et Myriam Ertz sont intervenus afin de faire part de leur point de vue selon leurs spécialisations respective.

Le professeur Hallegatte mit en évidence le principe bien connu en marketing selon lequel il est « plus difficile de changer une perception existante que d’en créer de nouvelles ». Par conséquent, si le Saguenay souhaite modifier son image de marque, il va falloir travailler sur une stratégie à long terme. La stratégie de branding régional souhaitée se devrait de comporter une stratégie précise: quelle image souhaite-t-on développer? Cette stratégie devrait par ailleurs comporter plusieurs campagnes de communication, étalées sur plusieurs années. Il faut également communiquer un message clair et bien cibler les personnes à qui l’on souhaite s’adresser: familles? Jeunes? Investisseurs? Un effort considérable donc, au travers duquel le professeur explique qu’il est crucial de mettre en avant les avantages de la région. Ces avantages inclut évidemment la meilleure qualité de vie ainsi que les opportunités d’affaires dans des domaines variés. La grande question demeure de définir en quoi la qualité de vie serait meilleure au Saguenay qu’à Trois-Rivière, Rimouski ou Sherbrooke.

L’intervention de la professeure Ertz disponible ici, visait quant à elle, à décrire de quelle manière les activités de consommation collaborative, d’une part, de de consommation responsable, d’autres parts, pouvaient se développer davantage dans la région. Selon elle, le marché régional est restreint et malheureusement les modèles ou concepts d’affaires innovants dans ces domaines migrent souvent vers les plus grands centres urbains, du fait de leur masse critique d’utilisateurs plus élevées. Une note d’espoir surgit toutefois, puisqu’à l’aide des technologies il est désormais possible d’appliquer à l’échelle locale des modèles d’affaires qui ont fait leurs preuves ailleurs (ex. Uber, Airbnb), d’en développer des versions locales, ou de développer de nouveaux concepts digitaux. Ces initiatives sont très liées au profil sociodémographique, et ce seront plutôt les jeunes qui auront tendance à lancer ce genre d’initiatives ainsi qu’à les utiliser.