Le laboratoire sur les écosystèmes terrestres boréaux (EcoTer) travaille sur les fondements scientifiques qui sont à la base de la gestion durable des ressources, en considérant l’ensemble des facteurs écologiques et climatiques qui contrôlent la productivité de l’écosystème, sa capacité à stocker du carbone, et sa résilience aux changements climatiques et aux perturbations anthropiques et naturelles.
La forêt boréale a un rôle primordial dans l’économie du Saguenay–Lac-Saint-Jean, une région source d’importantes ressources naturelles renouvelables. Des outils pour orienter les politiques gouvernementales en matière de gestion du paysage forestier et de protection de l’environnement sont développés afin d’aider les écosystèmes terrestres à mieux s’adapter aux changements climatiques et aux perturbations. Ces outils sont ensuite mis à la disposition des décideurs et publiés dans des revues scientifiques de niveau international. Le laboratoire utilise une approche basée sur la quantification et la modélisation des systèmes dynamiques afin de fournir des prédictions des processus écologiques à échelles spatiales et temporelles variées, permettant ainsi d’obtenir un portrait de l’état des forêts et des sols à travers la région.
L’agriculture nordique pratiquée à la limite septentrionale du territoire agricole s’étend sur un territoire qui favorise la production de plusieurs cultures et produits de niche tels que le bleuet sauvage et la pomme de terre de semence. Le laboratoire EcoTer travaille dans un contexte multidisciplinaire d’intégration entre les sciences agricoles qui touchent les plantes, le sol et les animaux. L’activité de recherche porte sur l’impact de nouvelles pratiques agricoles sur la qualité des cultures, des sols, des eaux et de l’environnement. Le développement de cultures et de pratiques agricoles ayant de faibles besoins en intrants (engrais et pesticides) est une nécessité pour le maintien d’un écosystème agroforestier sain et vital.
Le laboratoire a aussi une expertise dans l’écologie industrielle et l’utilisation de résidus d’industries pour l’utilisation comme matières premières pour d’autres secteurs productifs. Cette approche permet de favoriser la séquestration du carbone et de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ultimement mener à une carboneutralité. Les chercheurs du laboratoire travaillent à mettre en œuvre et élaborer des stratégies de circularité afin de diversifier les filières de recyclage de résidus. Des protocoles d’utilisation de résidus et sous-produits industriels sont élaborés au laboratoire pour la fertilisation des sols agricoles et forestiers.
Les créneaux de recherche regroupent l’écologie forestière, l’écologie animale, l’écologie industrielle et la physiologie végétale :
1. Développer les connaissances scientifiques relatives à l’impact des pratiques forestières et agricoles sur la biodiversité des écosystèmes
2. Développer des pratiques forestières novatrices qui permettent le maintien de la résilience des écosystèmes dans un contexte de perturbations naturelles et anthropiques
3. Modéliser la croissance multiéchelles (de la cellule au paysage forestier) à partir de l’écophysiologie et de la télédétection dans un contexte de perturbations naturelles et anthropiques
4. Identifier et valoriser le potentiel des bioproduits sur la croissance des essences forestières et des plantes agricoles
5. Développer les connaissances relatives à la dynamique et à la gestion du carbone atmosphérique et des sols au sein des écosystèmes forestiers et agricoles
Responsable : Sergio Rossi
Téléphone : 418 545-5011, poste 2348
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