L’équipe réalise actuellement plusieurs études hydrogéologiques d’envergure en collaboration avec divers partenaires gouvernementaux, industriels et municipaux, en vue de documenter et cartographier l’état des connaissances sur des aquifères (c’est-à-dire des réservoirs d’eau souterraine) de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et aussi d’autres régions au Québec. Le gouvernement du Québec a reconnu récemment l’importance stratégique de la ressource eau souterraine pour l’avenir en confiant aux universités le mandat d’en tracer le portrait, ceci dans le cadre du Programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES) du Québec.
L’octroi de deux subventions de recherche (2009-2013 et 2012-2015) sur la cartographie des eaux souterraines (3,3M$) dans la cadre du PACES a permis l’embauche en 2009 de plusieurs agents de recherche, dont M. Romain Chesnaux alors professeur chercheur sous octroi.
L’équipe de recherche sur les eaux souterraines de l’UQAC a directement contribué à la mise sur pied du Groupe de recherche interuniversitaire sur les eaux souterraines (GRIES) et du Réseau québécois sur les eaux souterraines (RQES), ce dernier avec un financement du FRQNT (volet Réseaux d’innovation). Elle mène également un projet de recherche sur les aquifères rocheux fracturés financé par le FRQNT et qui implique trois autres institutions, au Québec et au Brésil. De plus, elle participe à un projet de recherche financé par le FRQSC sur la mise en valeur effective des informations sur les eaux souterraines sur un territoire, avec la participation des professeurs Alain Rouleau et Christiane Gagnon, cette dernière étant spécialiste de l’analyse des impacts sociaux.
En parallèle, la concertation avec le milieu régional au Saguenay-Lac-Saint-Jean a permis la formation d’un comité régional sur l’eau souterraine nommé CONCERT’EAU. Le CONCERT’EAU réunit les représentants des différentes MRC, de la Ville Saguenay, de la Conférence régionale des élus et de différents ministères afin de suivre les travaux du PACES-SLSJ.
En support au PACES, le CERM, à titre d’unité administrative, a piloté deux projets de cartographie en commandite avec le ministère des ressources naturelles du Québec (MRNF; 2009-2011 et 2012-2014) portant sur les dépôts quaternaires de surface. Ceci a permis de développer des collaborations en recherche d’abord avec des chercheurs de l’UQAM, et plus récemment avec d’autres du Centre d’études nordiques de l’Université Laval. Cela a également permis d’établir des collaborations internes avec le département des sciences humaines en la personne de M. Murray Hay, spécialiste du quaternaire et plus spécifiquement de la paléo-limnologie.
La mise sur pied d’un programme de génie civil en 2008 a permis l’embauche en 2011 d’une spécialiste dans le domaine de l’hydrologie en la personne de Mme Marie-Amélie Boucher et d’un spécialiste dans le domaine de la géotechnique et de l’analyse des risques en la personne de M. Ali Saeidi comme professeurs au département des sciences appliquées. Madame Boucher travaille plus particulièrement sur la prévision hydrologique d’ensemble tandis que M. Saeidi est impliqué dans la stabilité des sols et des massifs rocheux.
Le projet de cartographie des dépôts de surface quaternaire a permis de développer un vaste projet de recherche sur l’évolution des marges post-glaciaires. La région du lac Saint-Jean, de même que celle de la rivière Portneuf sur la Côte-Nord, sont présentement à l’étude par un groupe de chercheurs français (Universités de Strasbourg, Montpellier, Perpignan) et québécois (UQAC, Université Laval et UQAR). Suite à des demandes populaires, un Comité sur l’érosion des berges du parc de la Pointe-Taillon a été mis sur pied en 2011. Pierre Cousineau siège présentement sur ce comité, il participe aussi au sous-comité technique.